L’hiver

Souffle, souffle vent d’hiver
William Shakespeare, dans la traduction de
François Pierre Guillaume Guizot

Souffle, souffle vent d’hiver;
Tu n’es pas si cruel
Que l’ingratitude de l’homme.
Ta dent n’est pas si pénétrante,
Car tu es invisible
Quoique ton souffle soit rude

Hé! ho! chante; hé! ho! dans le houx vert;
La plupart des amis sont des hypocrites et la plupart des amants des fous
Allons ho! hé! le houx!
Cette vie est joviale.

Gèle, gèle, ciel rigoureux,
Ta morsure est moins cruelle
Que celle d’un bienfait oublié.
Quoique tu enchaînes les eaux,
Ton aiguillon n’est pas si acéré
Que celui de l’oubli d’un ami.

Hé! ho! chante, etc., etc.